25 septembre 2011

Alice est tombée dans le terrier du lapin et voit des choses qu'elle ne devrait pas voir; des gens qui la pointent du doigt, des gens qui refusent de la voir, des gens qui se moquent de son attitude bohème, des gens qui n'ont rien d'autre à faire que de la critiquer. Parfait. Alice restera la même. Elle est presque effacée car on la veut ainsi. Impossible. Je sais que son discours est tout à fait puéril; elle n'a jamais été capable de s'exprimer comme les grands. Je suis de son bord même si elle est inintéressante aux yeux des autres. J'aimerais pouvoir lui donner tout ce que j'ai, mon monde entier mais je ne peux que la regarder de loin. J'aimerais la baiser pour l'apaiser, rendre hommage à son corps. Je suis peut-être seul à me rendre compte qu'elle s'abandonne totalement à l'homme qu'elle aime. Semblerait qu'il n'est pas intéressé ou bien il attend. Qui sait ? Je sais. Je sais qu'il attend, comme toujours, qu'Alice aille vers lui et fasse tous les pas; les pas de l'amour, les pas de la communion, les pas de l'avenir. Alice a besoin d'un duo complice. Mais Alice n'est pas à la hauteur, tout le monde sait ça. Sauf elle. Bonne chance poupée.