25 juillet 2009

Un vertige

En profondeur je repose si souvent qu'il m'est presque impossible de revenir à la surface pour exprimer le bouillon de mes entrailles elles oh! elles qui me guident vers de bizarres chemins tortueux tandis que les moins chaotiques souvent hors d'atteinte vu ma piètre capacité à analyser leurs desseins rendant ces routes de fortune inexplorables au stade embryonnaire fécondez-moi de nouveau j'ai besoin d'alimenter mon esprit mon âme mon sexe qui perd de sa valeur ce beau joyau de jadis cet après-midi flétri par l'ennui et la masturbation joyau ouvert à un seul homme peu empressé de le faire briller comparativement à moi qui le lubrifie fréquemment huile à psychomoteur car prise d'un vertige faut que je vous explique une défaillance ressentie suite à la lecture d'un petit paragraphe de rien du tout une cinquantaine de mots réunis en une masse à cylindres me faisant réaliser que les hommes remarquent l'état du con sa fermeté sa rondeur son élasticité il est invitant si un brin adipeux et rosé naïvement je croyais à la jeunesse éternelle de ma fontaine de jouissance tombée des nues pour cinquante mots je ne voyais le côté ratatiné de mon vieux con