13 septembre 2011

Les montagnes

Les lacs et les plaines les marais et les montagnes que serais-je sans vous et que suis-je ici avec non pas de la terre noire mais du bitume sous les ongles et pourquoi je me saoule si ce n'est pas à cause de la détresse mais toujours masquée par une soi-disant mélancolie qui fait fondre ma sérotonine et mon endorphine et qui pourtant reviennent à cent quand je suis aimée et désirée du physique j'entends mais il faut agir rapidement car j'oublie comment je suis aimée et gâtée d'une autre façon que par le cul... il y avait une autre phrase d'enregistrée sur ce putain de dictaphone mais je ne la comprends pas aujourd'hui. Suite... Tant que tout jonche sur le sol je ne pourrai avancer. La tête alerte, les pas lourds; le rêve de plomb! Me reconnaissez-vous? Tissez-moi un lien parent que mon coeur s'en réjouisse un moment car rien n'est plus profitable que d'être reconnu par sa meute mais la meute, justement et le plus souvent, agit injustement. Enfant, je me croyais dotée d'une vieille âme ou du moins, j'en fréquentais j'étais comblée tandis que maintenant je rétrograde, mon âme s'est perdue en route. Faut voir quelle route je lui ai fait parcourir! Pauvre âme chérie tu as toute ma compassion car à l'époque de mes cinq ans, j'étais beaucoup plus mature et indépendante. Ravive l'enfant que j'étais!